samedi 15 février 2014

Effectuation Principe 2 de la perte acceptable

Raisonner en perte acceptable
Que suis-je prête à perdre pour me lancer ?

Effectuation : Principe 2 de la perte acceptable

Pour comprendre ce principe dit du raisonnement en perte acceptable, Ph. Silberzhan est partit de l'exemple du cadre au chômage.

Ce cadre décide de lancer son projet. Pour cela il se fixe une période de six mois, et un montant de dépense de 5000 euros pour ses déplacement, la recherche de ses premiers clients, etc.

Ce cadre a raisonné en terme de perte acceptable, c'est-à-dire qu'il a déterminé ce qu'il était prêt à perdre sans connaître ce qu'il pourrait gagner, pour confronter tout de suite son idée à la réalité.
  • 6 mois : son temps
  • 5000 euros ; son argent
si la limite de sa perte acceptable est atteinte il s'arrêtera là et ira chercher un emploi.

Il sait qu'il a misé peu et que la santé financière de sa famille n'est pas menacée si finalement le projet ne s'avérait pas viable.

C'est une volonté du créateur de limiter la perte à laquelle il s'expose.
Les coûts sont plus facilement estimables et  contrôlables que les gains futurs qui sont hypothétiques, l'entrepreneur en agissant ainsi a une démarche pragmatique et mise sa progression sur le contrôle de ce qu'il est prêt à perdre plus que sur l'anticipation de gains espérés.

Dans le cas où le projet a des débouchés au bout de six mois, il raisonnera à nouveau en terme de perte acceptable, avec ses nouvelles ressources, pour la nouvelle période fixée.

Le raisonnement en perte acceptable permet de limiter les risques et fait donc mentir le mythe n°1 : Les entrepreneurs aiment le risque. Puisque le risque est contrôlé 
  • en limitant les investissements de départ, 
  • en avançant étape par étape et 
  • en partageant les risques avec d'autres personnes impliquées dans le projet.
Ce dernier point contredit le mythe n°5 : L'entrepreneur réussit seul, et met l'accent sur le caractère social de l'entrepreneuriat.